György Kurtág (*1926)
Jelek, játékok és üzenetek / Signes, jeux et messages (1989-2005)
pour trio à cordes
durée : 22’30’’
Játékok / Jeux (1973-2010) – extraits
pour piano
durée : 6’30’’
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750)
Partita no.1 BWV 1002 (1720) – extraits
pour violon seul
durée : 9’00’’
György Kurtág
Tre pezzi op.14e (1979) pour violon et piano durée : 6’30’’
Robert Schumann (1810 - 1856)
Fantasiestücke opus 73 (1849)
pour clarinette et piano
durée : 11’00’’
György Kurtág
Hommage à R. Sch. (1990)
pour clarinette, alto et piano
durée : 11’00’’
écouter Valse très lente pour Walter Levin
L’Hommage à R. Sch. de György Kurtág est fait de courts mouvements qui sont autant d’inoubliables évocations des personnages imaginaires peuplant l’univers de Robert Schumann.
Maître génial et méticuleux de la forme courte, György Kurtág entretient avec l’histoire de la musique une relation d’une grande richesse. En constante recherche d’une écriture personnelle faite d’épure et de cristallisation de l’instant, il se tourne aussi, le plus ouvertement du monde, vers ses aînés. À la fois hommage, inspiration, reprise ou recontextualisation, c’est donc de réinvention du matériau dont il est question ici. Parmi ces compositeurs que Kurtág aime à revisiter, Schumann occupe une place unique. D’où l’idée bien légitime de confronter leurs discours et leurs œuvres, le romantisme lumineux et torturé du premier hantant l’intimité du second, dans un dialogue chambriste par-delà les siècles.
Jérémie Szpirglas